Je vivais comme un prince. J'ai bu au creux des mains le don fastueux des sources, et je me lavais de la clarté des astres tus...
Les troupeaux qui montaient des Aldudes foulaient, sous l'âpre rhétorique des sonnailles, le chaos silencieux d'anciennes avalanches ; tandis que moi, vertueux et vain comme un prince Sévarambe, je n'avais qu'à contempler le ciel à l'aplomb de mon front sans couronne. Prier n'était que ça...
Bientôt, vêtu de mes saintes frusques, par les rues éblouissantes et les terrasses où flottent les lessives, je redescendrai vers le bleu du ciel et de la mer.
Où irais-je sinon ?
Où irais-je sinon ?
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